Le 7 novembre 1659, après de longues négociations, le traité des Pyrénées met fin à 24 années de guerre entre la France et l'Espagne.

 Il s'accompagne du mariage entre Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche et d'une modification de certaines frontières.

 Ainsi les comtés nord-catalans sont cédés à la France.

Certaines des conséquences du traité ont été immédiates, d'autres beaucoup plus tardives.

Présentation de l'ouvrage bilingue concernant le massif transfrontalier de l'Albera.

Il révèle des connaissances approfondies sur les deux versants de ce massif ( en incluant le Cap Creus ), son évolution historique depuis le paléolithique jusqu'au XXème siècle, son importance stratégique comme terre de passage.

Le docteur P.Capdet évoqua la période révolutionnaire en Roussillon de 1793 à 1795. De sombres évènements frappèrent le pays catalan qui se préparait à entrer dans l'ère moderne en profitant des avancées du siècle des lumières. Les habitants des P.O. subirent les désastres de la guerre mais leurs sacrifices ne seront pas vains.

Grâce à la défaite espagnole, c'est toute la nation qui échappa à l'envahissement.

Collioure subit deux sièges terribles dont les péripéties ont fortement marqué la vie locale au risque de grever l'avenir même du port.

Il y a une réelle difficulté à saisir tout le sens de ce terme sensé définir le fonctionnement de tout corps ou organisation sociale, société humaine, organisme  public ou privé, et bien sûr, forme de gouvernement. Souvent on associe démocratie à république.

Après avoir fait un retour aux sources historiques et etymologiques, Michel MOLY dressa un éventail de certaines démocraties de façon détaillée et critique en se référant aux concepts défendus par la société civile actuelle.

En tant que Maire, le conférencier évoqua de nombreux aspects de la démocratie locale.

Devant un auditoire attentif et motivé par la découverte de ces vanités, Jean-Louis VILA a présenté une trentaine d'oeuvres du XXVIIème siècle jusqu'à celles de quelques artistes majeurs du XXème siècle.

La représentation de la mort (le crâne) rappelle, au travers de ces peintures, que notre présence est éphémère, et que tout ce qui nous entoure : les plaisirs, les honneurs, la beauté, la santé ne sont que passagers.

Françoise VILA nous éclaira sur la production contemporaine, montrant que ce thème est toujours d'actualité et moteur d'une création inépuisable.

Ce voyage au départ d'Addis Abeba à 2500 m d'altitude ( c'est la plus haute capitale d'Afrique ) va nous entrainer dans le nord jusqu'à la frontière avec l'Erythrée.

Nous découvrons les sources du Nil Bleu, les hauts plateaux du Siemen jusqu'à 3600m d'altitude, mais aussi les anciennes capitales : Gondar, Axoum, les églises rupestres du Tigray et le complexe religieux de Lalibella, la jérusalem d'Ethiopie. Ce sont les symboles de cette chrétienté qui s'est farouchement ancrée dans un monde islamiste.

Guerres, famines, catastrophes : l'image de l'Éthiopie est douloureuse.

Lorsque les malédictions s'arrêtent, ce pays recouvre sa splendeur. Parcourir ce vaste territoire offre la surprise de paysages époustouflants, un patrimoine imprégné de légendes, une variété infinie de traditions, magnifié par une population digne et courageuse qui force notre admiration.

"Je crois en un seul Dieu" dit la profession de foi des chrétiens. Jean SOLER explique l'arrière-plan de cette affirmation : elle prend le contre-pied des religions polythéistes qui dominaient le monde gréco-romain à l'époque où est apparu le christianisme. Celui-ci n'a fait que reprendre à son compte le dogme fondamental du judaïsme. Mais l'idée qu'il n'y a qu'un seul dieu ne remonte pas à Abraham ou Moïse, comme continuent à l'enseigner les trois religions monothéistes, à supposer même que ces personnages bibliques aient existé, ce qui n'est pas certain, et qu'ils aient vécu respectivement au XIXème siècle et au XIIIème siècle avant jésus-Christ.

Le peuple juif a été longtemps polythéiste et il n'a adopté le monothéisme véritable qu'au IVème siècle avant notre ère. Telle est la conclusion à laquelle est parvenu Jean SOLER dans "l'invention du monothéisme".

Avec de fréquents rappels de l'histoire maritime de notre port, François BERNADI décrit la barque catalane puis sa fin, victime des progrès de la pêche et de l'essor du tourisme.

Des amoureux de ce bateau et de cette magnifique voile latine ont essayé depuis les années soixante dix d'en faire revivre quelques exemplaires. Mais les astreintes, qui se concevaient pour l'entretien d'un bateau utilisé quotidiennement pour la pêche, s'accordent plus difficilement au seul usage de la plaisance.

La survie de quelques exemplaires ne revient-elle pas au rôle des musées en plus de l'oeuvre de quelques passionnés ?

C'est la question soulevée par François BERNADI et deux amoureux de la barque Clovis ALOUJES et Gildas GIRODEAU qui tous trois ont répondu aux questions souvent empreintes de nostalgie d'une salle  admirative des magnifiques prises de vues de ce film.